Etape 7. Bucuresti (Romania)

Publié le par traveler







 

Bună ziua!



Vendredi 14 aout 2009, 23 h 50. Bucuresti, Romania

Un retard au départ de Roissy donne une arrivée tardive sur Bucarest.
Les monuments et les avenues defilent a toute vitesse.
Et un palais imposant proche de l'hotel fait travailler ma persistance rétinienne.
 

 Allons voir Morphée sans plus attendre...





Samedi 15 aout, 9 h 17.

J'avais 9 ans quand j'ai vécu en quasi direct l'ultime discours de l'ultime représentant du communisme en Roumanie.

Plongée dans l'inconnu de ce pays qui a décapité Ceauscescu il y a presque 20 ans.

Nous commençons par un petit tour autour du palais du parlement , construit par Ceaucescu.
Pour le construire, toute une zone a été rasée (  pas seulement ici je vous rassure ).
On dit que c'est le 2ème plus grand bâtiment du monde après le Pentagone.
On dit aussi qu'il est visible depuis la Lune.
J'irai vérifier.





Nous voici sur une première place de Bucharest : Piata Constitiei
Et nous allons rejoindre la Piata Unirii ( Place de l'Union )
Tout autour de la Piata Constitiuei, ce sont des ministères, et le quartier est désert pour le moment.

Une Roumaine m'indique le chemin pour se rendre à la Piata Unirii et elle continue son bonhomme de chemin jusqu'à l'église.

Cela ne va pas être très long, le temps de traverser une grande avenue boisée et de rencontrer le premier chien du séjour.

En effet, mes chers fidèles spectateurs de 30 millions d'amis, Bucarest est la ville du chien (errant). Je vais essayer de leur faire quelques tours de magie pour qu'ils ne s'approchent pas trop de moi.



Le palais du Parlement sort enfin de notre vision, remplacé par de fontaines les unes à la suite des autres.



9 h 50.

Malgré une préparation de base de baroudage ( carte de la ville et monuments principaux ), une donnée m'a échappée :  les distances. Bucharest est une ville un peu étendue.

Piata Unirii : les fontaines et les enseignes de marque sont au rendez vous.



Nous traversons un pont donnant sur la Dambovita, le fleuve qui justement traverse la ville du Sud au Nord.


C'est l'occasion de prendre un peu la temperature de la circulation.
Expérimentation bizarre me direz vous.
Les Roumains sont réputés pour leur conduite un peu olé olé, dixit le chauffeur de taxi de hier soir.
"Alors attention aux passages cloutés et aux zebras."


Finalement, je prefère aller voir un peu les réseaux suburbains.
C'est l'occasion de prendre le métro, en direction de Universitate



Piaţa Universităţii.

Nous sommes sur une nouvelle place de Bucarest : la Piaţa Universităţii ( 21 décembre 1989)
Nous y trouvons différentes universités et c'est le symbole de la révolution qui a eu lieu en 21 décembre 1989, même si celle-ci a débuté à Timisoara.




Je vous présente le théatre National



Tiens une autre rencontre canine



Voici le ministère de l'Agriculture :


Une autre vue de la Piata Universitiei :



Nous voici sur le Boulevard Bratianu pour redescendre vers la place Unirii.





Voici l'église Coltea et l'hopital Coltea :


l'hopital Coltea plus en détails :

      
L'église Coltea plus en détails :


Bucarest est une ville de contrastes et en transition.
Les décalages sont nombreux.
Au modernisme, se conjugue des vieux batiments




Et aux signes extérieures de richesse, se superposent des gens modestes voire très pauvres :

 

 



En bas de la rue, entre deux batiments, mes oreilles sont dirigées vers cette église :





Avec le son pour vous :

 

 




Voici un aperçu architectural du quartier :










11 h 20.

Entrons à present dans le vieux Bucarest  et en musique :

 

 


Malheureusement, une des rues les plus en vogue, Strada Lipscani est en travaux :


 

 



Mais heureusement, l'autre rue très en vue, Stavropoleos est elle en parfait état.
Les rues alentours offrent les meilleures terrasses de Bucarest.

 

 

Voici l'église Stavropeleos :



      

12 h 03. Rue Stavropoleos

C'est l'heure de la halte gastronomique du midi.
Le restaurant, Caru cu bere, est une institution de Bucharest.
C'est une grande taverne avec terrasse.

 

 

Gastronomie locale oblige, je tente le plat  roumain de la carte :
porc, choux et polenta

 



C'est l'occasion de vous montrer la monnaie locale ( la LEI )

   
   Et l'intérieur c'est comment ?

 

 

 



14 h. Calea Victorei

Bucharest est une ville axée sur deux avenues : Calea Victorei et Calea Bratunu
Cette fois-ci nous allons remonter la rue Calea Victorei

A la sortie, du restaurant, voici le Palais ECE ( Conseil Economique )

     


Une première curiosité dans un angle de rue : cette cour interieure

 

 

 

     
Nous voici à présent devant le  Cercul militar

    
  La France est présente dans Bucarest: Edgar quinet en est l'exemple



Et un théâtre Odéon :

 

15 h.

Et voilà une nouvelle place : Piata revolutiei
(Alors cela fait combien de places depuis le début ? )

    

 

 

 
Voici l'Athénée Roumain, théâtre à l'acoustique presque parfaite:

 

 

Continuons notre chemin sur lequel plusieurs églises se manifestent.
Prague est surnommée la ville aux cent clochers, et je crois que Bucarest n'en est pas loin non plus

 

      

Voici le palais Cantacuzène qui abrite le musée Georges Enescu, plus célèbre compositeur roumain :

      

15 h 30. Piata Victoriei

Et voici une nouvelle place de Bucarest : Piata Victoriei

 

    

Tiens mais c'est l'Arc de Triomphe :

 


La circulation devant l'Arc de Triomphe :

 



Tiens encore une nouvelle place :
Et c'est la Piata Romana cette fois-ci.
Symbole de l'influence romaine sur la ville, la louve symbolisée par cette statue :


 

      

16 h 15.
A l'insu de mon plein gré, je me fais remarquer.
Alors commen ai-je fait ?


Voici la victime :



Voici l'arme du crime :



Sans prendre garde, ke fais passer ce ticket 1 Zile froissé dans la machine.
La machine sonne, et s'autodétruit sous mes yeux.
Quelques minutes plus tard, la machine desossée me rend mon ticket, accompagné d'explications en Roumain sur la fragilité de ces tickets.

Très honteux de ce que j'ai fait, je vais me reposer un peu à l'hôtel d'attaquer le plat principal : la vie nocturne.
Tiens d'ailleurs la vue de l'hotel, elle est comment ?

  

20 h 05. Strada Episcopei.

Allons voir la Mama.
C'est une chaîne de restaurant créée il y a 10 ans.
Comme disait Claudia dans l'avion, c'est comme a la maison comme chez mama.
Allons vérifier de ce pas

 

 

 

 

- Quelle est la spécialité de la maison ?
- Boulette de viandes ( porc, bœuf, veau ) dans des feuilles de chou
  Et la ration ?
- Ration "ca la mama acasa" bien entendu !


 

 

En dessert, une curiosité
Après la crème brulée boule de glace danoise, je vous présente :
Le melon et sa boule de glace


      

J'ai failli mourir aussi après le repas ( non pas d'indigestion )




22 h 30. Strada Stavropoleos

Retour dans la vieille ville  où la lumière est différente.
 

 

 

 

    

C'est l'occasion d'aller voir de plus près les terrasses... et de nuit

 

 

 

   

23 h 00.

C'est aussi l'occasion d'aller voir El comandante ( Che Guevara )




 

 





L'ambiance est festive et la musique est bon enfant.

Et j'aime la musique que le DJ passe :

 

 

Côté scène :

 

 



 
2 h du matin.

Il est temps de prendre quelques photos encore et après je rentre à pied.

 

 

 
Finalement, je vais prendre un taxi.
Allez au lit...

 

 

 

Dimanche 16 aout, 12 h 25. Quartier Grozavesti


Je suis actuellement au nord de Bucarest et suis parti à la chasse.
Nom de code du restaurant : Pui di Urs.
Mon but : réussir à manger de l'ours.

Vous ne me croyez pas ?




Malheureusement, il n'y a pas d'ours en ce moment au menu.
En effet, le restaurant n'a pas été réapprovisionné par les chasseurs.
Cela prend du temps de chasser ces ours dans les carpates.
Comme parfois le restaurant n'a aucun gibier sauvage, j'ai de la chance j'ai du daim

A la place je vais donc manger du bambi ( pardon les enfants et Walt D.) accompagné d'une petite sauce champignons et mures, des cornichons, des galettes de mie de pain et un peu de purée maison. 


Et  quelques fruits pour finir ?

 

 
Quartier Grozavesti toujours, 14 h 20.

Cette partie de Bucarest est particulière.
L'auberge est au milieu d'un ensemble d'habitation, de batiments d'affaires ( Mazard ), de magasins de rues.
C'est un peu Emir Kusturica's land.
Et Nous sommes seulement à 3 stations de Piata Unirii.

 

 

 

 

 


Alors cette partie de Bucarest est bordée par la Dambotiva, quelques pêcheurs sont de sortie.

 



En construction
( ce ne serait pas une enseigne de grande distribution )

 

 

16 h.
Retour à Piata Unirii où se situe le centre commercial du centre ville.
Le contraste entre intérieur et extérieur, ancien et nouveau, modestie et luxe.

 

 

16 h 30.

Un dernier tour dans le vieux quartier pour immortaliser ce batiment et remettre toutes mes idées en place en terrasse.

 

Le chauffeur de taxi me ramène à l'hôtel.  Il passe sur les zones piétonnes pavées sur la droite de la route pour doubler et signe l'arrêt de mort de mes cervicales quand il pile au feu rouge en face du palais du parlement.
Justement le voici encore une dernière fois :


17 h.

Marian est un ancien boxeur, champion de Roumanie.
 Il a voyagé à Cuba, en Corée du Nord, en Yougoslavie, en Allemagne. Le francais et l'anglais ne sont pas ses amis tout autant que le roumain pour moi aussi.
Il est fier de me parler de ces combats remportés, de ces participations à ces tournois internationaux.
L'enthousiasme est universel et il semble regretter ce passé.
D'autant plus que cet enthousiasme est partagé alors qu'il conduit à toute vitesse.
Nous sommes en direction de l'aéroport. Le klaxon retentit, la queue de poisson est garantie. A cette allure, mon avion ne va pas filer.

 

 

 

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